La vie française de la pédagogie Suzuki pour professeurs, parents et élèves.

Un Dimanche à la Campagne

Fête des Petits Pas (Journée dédiée aux Premier Cahiers)

Maule, le 2 Février 2014

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Lorsque l’on nous demande quel souvenir nous gardons d’un dimanche, en général la réponse est: “Il faisait très beau”, “J’ai trop mangé, “Les enfants ont adoré la ballade en vélo”, “Je n’aurai jamais dû gifler ma belle-mère”, etc… En ce qui me concerne, ce que j’ai aimé de la journée de dimanche 2 Février 2014, c’était …le son.  « Quel son? » me demanderez-vous très justement. Le son de l’aspirateur péniblement matinal de mon voisin? Du givre craquelant sous les pieds des promeneurs? Des chats qui frôlent votre fenêtre dans l’espoir  de se voir offrir une coupelle de lait? Des jeux vidéo? Non, le son des enfants Suzuki.

Cela s’est passé à Maule, Île de France, pour le rassemblement  des Cahiers 1 ou « Fête des Premiers Pas ». Quatre professeurs passionnés ont dédié cette journée de soi-disant repos à leurs élèves et familles: Eric Le Guen au piano, Marie Vélu au violon, Sandrine Benyahia au violoncelle et Muriel Basmadjian à la harpe. En tout, une quarantaine d’enfants se sont réunis pour jouer ensemble.

Passant d’un professeur à  l’autre, expérimentant des jeux nouveaux,  improvisant des duos, savourant des pauses coloriage effrénées ou un pique-nique ensoleillé, ces enfants nous ont offert un véritable festival de sons.  Nous, parents et public, avons savouré le son des instruments qui s’accordent puis s’unissent, le son de la course d’un violon vers une harpe, des pianos qui s’entrelacent, des violoncelles mélancoliques, des pieds qui dansent au son d’une harpe, des feutres qui grincent sous l’effort, des rires qui fusent et se diffusent, des dissonances délicieusement exotiques et même celui des chips qui craquent sous les dents.

Les professeurs également se sont joints à ce festival en nous berçant d’encouragements, de conseils, d’informations et en nous susurrant à l’oreille combien nous étions merveilleux de nous dévouer ainsi à nos enfants. C’est tellement bon à entendre. Cela efface doucement de l’esprit les regards désapprobateurs des passant lorsque votre enfant décide tout simplement de faire une crise sur le trottoir ou les réflexions au vitriol de votre belle-mère qui estime « que vous pourriez en faire plus » (je vous assure j’adore la mienne).

Alors oui, je recommande les « Fêtes des Premiers Pas ». C’est un vrai massage de l’esprit.

Laurence Moss

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