La vie française de la pédagogie Suzuki pour professeurs, parents et élèves.

Archives de la catégorie ‘Evènements’

Les Petits Violons et Petites Harpes des Yvelines

Il faisait beau à Maule samedi…….

Ce diaporama nécessite JavaScript.

L’AFPS : un nouveau visage

L’AFPS se présente avec une nouvelle image comprenant un nouveau logo et un site web plus complet qu’avant.

Vous pouvez trouver le site: http://www.afpedagogiesuzuki.fr/

Le concert des Supermamans

Le miracle d'HerbevilleLe 1er Juillet,  l’église Saint-Clair à Herbeville (78) fût le lieu privilégié d’un miracle. En effet, cette église du 12°siècle nichée au cœur de la luxuriante campagne Yvelinoise, dont l’accès se fait par une voie sculpturale en forme de cathédrale boisée, a accueilli en ce jour une apparition. Sous le regard bienveillant de La Vierge à l’Enfant, statue par ailleurs classée à l’inventaire des monuments historiques section objet,  des femmes se sont réunies pour donner un concert. Et pas n’importe quelles femmes. Des mamans. Des mamans Suzuki.

Marie Vélu de La Clé du Bonheur, a eu la perspicacité de découvrir la face cachée des mamans de ses élèves, qui tout du long de  l’année courent (littéralement !) d’un cours à l’autre, motivent, soutiennent, cajolent, bercent,  réconfortent leur progéniture pour éveiller et révéler leurs talents.  Ces mamans donnent sans compter, oubliant fatigue, cheveux en désordre et parfois même discours intelligible (je parle pour moi…). Mais Marie avait réussi à récolter des bribes d’informations deci-delà et s’était rendue compte que derrière les yeux shootés de caféine, se cachaient des compétences en sommeil qui ne demandaient qu’à s’exprimer. Saisissant l’occasion du concert de fin d’année des élèves, elle a réussi à motiver et faire répéter une dizaine de ces mamans, ignorant avec sagesse les « j’ai perdu ma partition ! »(cette excuse n’est pas faite que pour les enfants…) « J’ai pas le temps !!!! »ou « j’ai passé la nuit à tenir la tête de Benjamin au-dessus des toilettes, je peux m’allonger deux minutes ? ». En douceur, elle les a menées jusqu’à l’autel où, l’espace d’un après-midi, elles ont uni leurs talents  pour le meilleur et pour le pire. Les esprits chagrins penseront immédiatement à un autel des sacrifices donc au pire mais que nenni, le meilleur l’emporta triomphalement.

Harpe, chant, violons, violoncelles et clavecin ont résonné en harmonie pendant une heure et quart. Au programme : Salut d’Amour d’Elgar avec Muriel Basmadjian à la harpe, Marine Raiffaud, Leila Welton et Marie Vélu au violon ;  Slumber My Darling (berceuse de Stephen Foster) chantée par l’humble auteur de cet article ; le 1er Mouvement de la Sonatine de Tournier ainsi que le Concerto pour Harpe de Handel par Muriel Basmadjian ; la Sonate de Handel en Fa Majeur interprétée par Sandrine Benyahia et Marie Vélu au violon et violoncelle ;  Folia de Carelli jouée par Marie Vélu, accompagnée au clavecin par Thomas Mignard; l’Avé Maria de Gounod interprété au violon par Anna Maria Skowronska, accompagnement au clavecin par Thomas Mignard et enfin le Concerto pour Quatre Violons en Si Mineur de Vivaldi avec Samantha Jones, Judith Liochon, Tabitha Serna, Anna Maria Skowronska et Marie Vélu au violon, accompagnées par Sophie Boccara au piano.

Ces mamans de 1, 2, 3, 4 et même 5 (oui 5 !) enfants ont réussi à s’autoriser à prendre du temps pour elles et exprimer leur propre talent. Auparavant, les dialogues en répétition valaient bien un Feydeau avec  des  « Je n’ai pas eu le temps de vérifier ma jupe et elle tombe. T’aurais pas une épingle à nourrice dans ton sac à main ? » « Non, mais j’ai une paire de chaussette sale de ma fille si tu veux. » ou plus philosophiquement « J’ai tellement l’habitude d’être éparpillée que j’ai peur de ne plus savoir me concentrer. »  Néanmoins, le concert fut un vrai succès et les mamans artistes furent heureuses d’avoir pu se faire plaisir et faire plaisir à leurs familles. Sainte Thérèse d’Avila, célèbre témoin de nombreuses apparitions, avait déclaré : « C’est un échange d’amour entre Dieu et l’âme. ». Ce concert représentait en effet, un vrai échange d’amour entre ces mamans, leurs familles, leurs amis, leurs croyances. Encore une fois, ce fut un vrai don d’elles-mêmes. L’effet collatéral de ce concert fut de montrer aux enfants qu’ils ne sont pas seuls dans leur démarche car leurs mamans aussi aiment la musique et ont répété pour donner un concert. Ce qui pouvait certains jours sembler être une contrainte est devenu une vraie histoire de famille.

Attention, les mamans ont déployé leurs ailes.

Laurence Moss

Autour du Rassemblement 2012

C’est le grand jour le 13 mai! Tout le monde s’y prépare depuis longtemps. Certains plus que d’autres! Où en sont les inscriptions ? Personne n’est oublié ? Qui a la clef des salles de répétitions ? Que c’est grand! J’ai perdu le piano à queue…..! Où allons-nous trouver les chaises adéquates pour le gymnase ? Avec quels petits cadeaux les enfants pourront-ils repartir en souvenir de cette journée qui va sans aucun doute être mémorable! On peut imaginer encore les milliers de questions et d’échanges qui se sont exprimés pour mettre au point ce fameux 13 mai!

Trois jours sont passés et le souvenir reste vivace, comme si j’avais quitté ce rassemblement il y a une heure. La musique résonne encore dans mes oreilles, je continue à chanter des passages de la Folia jouée magistralement par les plus grands élèves sous la baguette…. euh non l’archet d’Helen. Je surprend mon pied à taper la mesure sur le rythme de cette musique que mon esprit chante (l’écoute des CD a certainement aidé à mémoriser le morceau!!) ou des derniers morceaux , ô combien entraînants, joués par la classe de Sigismond.

Que me reste-t-il encore de cette journée ? L’achat d’une colophane enchâssée dans une jolie boîte en bois en forme de violon. Elle est magnifique. On a envie de colophaner l’archet juste pour le plaisir de s’en servir! Sur la table à côté , encore beaucoup d’objets tentants : un petit sac noir imprimé de notes blanches, pratique pour les courses et se déclarer aux yeux de tous « musicomane » averti; et puis des livres : Nurtured by Love de S. Suzuki. Celui-ci je l’ai déjà acheté et dévoré! Mais un autre livre attire mon attention A Suzuki parent’s Diary or How I survived my first 10 000 twinkles par Carroll Morris . Je l’avais déjà commencé chez notre professeur de violon et puis je ne l’avais plus vu… Cette fois il sera à moi! Hier soir je l’ai déjà achevé. J’ai bien ris des vicissitudes de la maman de Carrie, une maman Suzuki enrollée sans trop savoir à quoi elle s’engageait dans le programme Suzuki violon. La méthode Suzuki est-elle un calvaire que des parents masochistes s’imposent pour je ne sais quelle raison ou une splendide opportunité de « devenir une meilleure personne » ? C’est une question que beaucoup de parents se posent régulièrement…

En face du stand de Katarina et Sabine (atelier de lutherie de Mareil Marly où la colophane et le livre ont été achetés) le merveilleux point café, boisson chaleureuse ralliant amis de longue ou de fraîche date rencontrés lors de derniers rassemblements, de stages, de concerts et aussi de « familiers inconnus » (le choix Suzuki nous relie automatiquement) pour discuter ou juste se poser avant de reprendre le rythme trépidant du rassemblement.

Oui, au fait, il y a une réunion parents dans la salle B du sous-sol. Belinda nous présente un petit film qu’elle a doublé en français au sujet de la méthode Suzuki. « Derrière le grand homme, il y avait une grand petite femme » ajoute-t-elle parmi de nombreuses autres informations. Sans Mme Suzuki, la méthode aurait-elle aussi rapidement essaimé dans le monde ? Certainement non! C’est encore une histoire de famille!

Je ressors de cette présentation avec le sentiment encore plus fort que justement nous faisons tous partie de la grande famille Suzuki. Nous marchons ensemble selon les mêmes principes vers le même objectif ! Quelle chance!

Propos de Sophie de Visme

Le Concert National 2012 vu des Loges

J’ai encore du mal à réaliser et à retrouver mes esprits.

En coulisses, le temps a passé vite :

8h20 :  passage de la sécurité, avec valise de jeux, fille et instruments, un coucou aux deux Mamans copines déjà submergées de demandes à l’accueil, et, vite, tout de suite, accord de la répétition Vivaldi. Je participe aussi – quelle chance ! – les plus jeunes sagement assis à mes côtés, en retrait mais sur scène, avec un parent encadrant prêté par les violoncellistes. Ils sont heureux de pouvoir voir et écouter d’aussi près. Cet après-midi, pendant le Concert, ils seront en loge.

Un Eric Leguen (à la direction) concentré, souriant et détendu, qui donne le ton de la journée : nous sommes là pour profiter, et pour donner.

Après, séance de photographie sautillante et musicale absolument géniale le matin, dans la salle du Giacometti qui, lui, jusque là marchait tout seul de son pas lourd… peut-être ne lui manque-t-il pour s’alléger qu’un instrument et quelques compagnons ?

12h30 Les miens m’accompagnent, après la répétition de Dry, pour un inoubliable déjeuner avec vue sur la tour Eiffel. François vient avec nous. Caroline nous y a précédés avec les plus jeunes. Entre Noëllie, 5 ans qui nous a rejoints et la remuante troupe pleine de charme de mes jeunes mais déjà très surs d’eux partenaires vivaldistes, je les savais dégourdis, je les découvre côté cour pleins de réparties amusantes. Je suis aussi l’une d’entre eux sur scène, vous savez, c’est un peu étrange, mais quel étonnant plaisir de partager d’égal à égal un pupitre avec une enfant inconnue de 8 ans! Mais, non, non, on ne va pas se promener partout dans les couloirs comme on veut, quand on veut, ça n’est pas prévu comme ça. D’ailleurs, les horaires d’accord et de concert sont serrés. Le repas est contraint, à 13h15 arrive le gros des troupes en loge : les nombreux petits, et les parentes encadrantes en renfort. Les choses se corsent donc l’après-midi, mais on a eu le temps de s’approprier l’espace, nous sommes chez nous, nous sommes prêts pour l’arrivée des plus jeunes.

Séance de lecture, notre professeur Marie vient soutenir les troupes pendant que Thaïs, son fils cette merveille de sérénité, fait la sieste sur deux fauteuils. Accord et répétition. De l’intérêt d’avoir participé à la préparation en amont : si l’on veut sortir pour goûter, c’est tout de suite, je le sais. A nous l’élégant jardin japonais, glacé mais magique, à nous PE le rôle du gendarme pour que tout ce petit monde ne finisse pas mouillé ou pire. Mes compagnons de table, qui sont maintenant avec Anne, s’échappent, mais moi j’ai ma troupe de petits, elle va très bien se débrouiller. Retour en loge, zut l’atelier maquillage de Marie P. la maman d’Elliot et Emma Victoria, est terminé, déception de mon groupe de filles. Mais Marie P. se laisse attendrir, pour la grande joie des coquettes. Tabitha lit une histoire, Samantha fait des séances photos, Sophie joue aussi, je crois. Je n’ai pas le temps de voir, j’installe  les coloriages de la Clef du Bonheur donnés par Marie notre muse. Où est-ce plus tôt dans l’après-midi ? En tout cas, ils sont providentiels, même des plus grands s’y mettent. Attention, ma valise de jeux prêtés est vidée en douce par Céleste qui tient à les montrer à ses copines dès que j’ai le dos tourné. Les grands sont déjà des amis de longue date, ils échangent leurs impressions au fond de la salle, numériques un peu sans doute. Oh, j’ai oublié la belle répétition de Salut d’Amour et du double de Bach dans la salle du Giacometti ce matin. Et Emma-Victoria, 4 ans, qui met le casque pour écouter le concert (si, si, beaucoup l’ont fait) et qui dit, avec un grand sourire, c’est beau. Pas un n’a réclamé sa maman.

La tonne de jeux de société récoltés à la ludothèque ne servira pas. On va croquer en courant un biscuit avec quelques petites, passage aux toilettes bien sûr. C’est à nouveau le moment d’accorder. Nous partons avec les musiciens : les grands avec Caroline, puis les « menuet 2 » accompagnés d’Anne qui joue avec eux, moi je me joins à la belle bande d’Allegro, sur scène aussi, Sophie part avec nos coccinelles, Marie et Tabitha avec les Schottis. Sur scène, les petits dos blancs sont concentrés. Quelle émotion ces applaudissements enthousiastes! Ca donne des « guilis » dans le ventre dira Gabriel.

Récupération des troupes à la sortie, moment le plus stressant pour nous et les petits sans doute, mais ils connaissent déjà le chemin de leur salle.

On laisse sortir ceux qui doivent prendre leur train, et nous nous dispersons peu à peu, vite. Les enfants sont ravis, ils ont tenu le coup comme des grands, ils ont joués de toutes leurs forces – merci les enfants, vous avez été supers, tant en loge que sur scène – mais il est temps d’aller se coucher. J’accompagne Dry grâce à Samantha, qui fait attendre Ottilie, le bébé qui, elle aussi, a passé là sa journée, à faire des sourires à tout le monde, sa sœur Ophelia et leur grand-mère, pour que je puisse laisser les derniers enfants sous sa garde.

On se connaissait un peu, on finit amies, ça doit être la magie Suzuki.

Le lendemain, avec la sympathique famille lyonnaise que nous hébergeons, le petit déjeuner est  avalé : vite, les 3 voix sont là pour Schottis, où sont les violons ? Et  les morceaux laissés pour compte au concert ?  La visite de Versailles attendra un peu…

Ce soir, notre fille Céleste, 4ans et demi, sort d’elle-même son violon après son harassante journée d’école, et joue comme jamais : « et tiens, maman, mouvement perpétuel, peut-être qu’en fait je peux le jouer ? »

Merci à tous pour ce bon moment passé ensemble,

Propos de Judith Liochon, parent de Céleste à la Clef du Bonheur (78).

 Photos de Gosia Parker @ Parkers Four

Concert National 2012 à l’UNESCO

Revenez bientôt pour des images et plus d’informations.

http://www.monsieur-croche.com/blog/?p=1223

Une ambiance unique . . . . . le Stage National

Des enfants montent quatre à quatre les escaliers, d’autres les dévalent en descendant.

Tous portent leur instrument. Des mamans portent le dernier-né sur la hanche en donnant la main à leur petit musicien.

Les 8-10 ans sont déjà autonomes et examinent leur planning pour s’assurer de la bonne salle et du bon cours.

Dans le pré où atterrissent les pratiquants du vol à voile : un petit concert impromptu de violoncelles ; sur le terrain de pétanque : une répétition en vue du concert du soir ….

Trois fois par jour la salle de restaurant s’anime d’un joyeux brouhaha et le chef fait des miracles de rapidité pour servir.

Toutes les salles résonnent : violons, violoncelles, contrebasse, piano, voix chantées d’enfants et d’adultes.

On entend fuser des salles de cours les conseils en anglais, flamand, français, espagnol, suédois, finnois … et le claquement des talons sur le reel ou la jig irlandaise.

Ah le concert final !!!! Le jeu des jeunes solistes nous laissent admiratifs ! La chorale des parents et des enfants est attendrissante et touchante. L’orchestre nous emballe avec Carmen, œuvre risquée tant elle est connue. Lorsque le répertoire irlandais s’annonce, tout le monde se lève, tape dans les mains et se met à danser !!

Voilà ! C’était notre stage national Suzuki aux Carroz D’Arâche, du 21 au 26 août 2011, au milieu des montagnes et  des pâturages.

Merci Christophe . Merci Sylvie .

Merci à tous les professeurs : Christophe Bossuat, Sigismond Cachot , Michèle Caillol, Danièle Calvayrac, Chantal Latil, Joanne Martin, Anja Maja, Véronique Perrin, Geneviève Prost, Koen Rens, Ruben Rivera, Marie- Hélène Serres, Sven Sjöegren.

Anne-Leïla Haddad- Prégnon

Stage National Le Grand Rendez-vous Annuel

 

Le Stage International Suzuki France LES CARROZ D’ARÂCHE 21-26 Aout 2011

Le stage national (fin Aout) s’est déroulé en plein cœur des Alpes, non loin de Chamonix, dans un cadre magnifique et sous un soleil omniprésent.

Après une absence de deux années consécutives, cette semaine musicale a marquée la volonté de l’AFPS de retrouver le dynamisme des grandes années de Suzuki France.

Ce stage a été un moment fort pour mes enfants, ma femme, Marie Vélu, en formation à ce stage, et moi. Je suis définitivement mordue et sincèrement heureux à chaque fois qu’il se passe un évènement qui contacte l’essence même de Suzuki, à savoir, la musique, la joie, le partage, l’amour des enfants et un profond humanisme.

Quel plaisir de voir tout ce monde ;

–      Les enfants avec leur violon, leur violoncelle, leur pochette de partition, leur contrebasse, arpenter les couloirs et le jardin du centre qui nous accueillait.

–      Les parents passant de salles en salles pour suivre leurs enfants et profiter de la joie qui émanait des cours. Et qui s’éclipsaient pour faire une petite pause au soleil et admirer la montagne qui nous faisait face.

–      Les professeurs qui ont su montrer toute la grandeur de leur métier et de la méthode Suzuki.

–      Et les stagiaires, professeurs en formation qui ont mis une ambiance musicale jusqu’à tard dans la nuit (et cela tous les soirs !!!) et qui ont passé leurs examens en fin de semaine.

Comme j’ai apprécié que ma femme soit en formation et avoir pu la suivre et observer le maximum de cours. Quelle Chance j’ai eu de pouvoir rire aux éclats avec Keon ROENS, l’ex-président de l’Association Européenne Suzuki ; de pouvoir danser sur la musique Irlandaise de Sigismond CACHOT ;  de suivre Christophe BOSSUAT, le père de Suzuki France, dans sa force de transmission du message de Shinishi SUZUKI, moment privilégié réserver aux professeur en formation; et encore bien d’autres magnifiques moments.

Enfin, la semaine se termine par un concert général. Evidement le concert est très réussi avec des chœurs, de la contrebasse, du violon et du violoncelle, de l’orchestre de différent niveau, un peu de danse irlandaise, et les dernières variations et thème du stage sont annoncées. Un silence, une phrase de Koen qui dirige : ‘préparons notre plus belle position de violon et notre plus belle position cœur.’ Il commence l’introduction et tous les élèves, tous les parents, tous les professeurs sont sur la même longueur d’onde. Les larmes de joies apparaissent à droite, à gauche, devant et derrière moi. Personne ne peut rester impassible devant la grandeur d’âme du jeu des enfants. Le message est passé.

La France a de la chance d’avoir eu un tel stage.

A l’année prochaine !

Article d’Alban GIREME, papa d’enfants Suzuki et mari de Marie Vélu, professeur de violon sur la région parisienne.

Photos de Barbara Monteiro

Les Petits Violonistes de la Clef du Bonheur visitent « Monumenta » au Grand Palais

45 membres  de la Clef du Bonheur, munis d’une bouteille d’eau ainsi que d’un petit haut blanc et de leur violon (et violoncelle)  se sont rassemblés pour jouer un concert  et affronter le Léviathan

Quel moment inoubliable! Tout d’abord de pouvoir se réunir depuis la naissance de Thais et de pouvoir lui dédier ainsi qu’à sa maman, Marie Velu, un concert.

L’endroit choisi, à savoir le Grand Palais,  était magique et dédié à Thais, car un mois auparavant, Helen Brunner avait inauguré l’œuvre d’Anish Kapoor en jouant « la méditation de Thais ». De plus, être dans la sculpture de ce dernier est comme un retour à l’intérieur du corps.

Quelles sensations étranges de se sentir comme dans un organe ou le ventre d’une baleine. Avec une hauteur de 35 mètres, une couleur rose sombre, des rayures noires et une forme ronde sans fin, une chaleur humide, nous étions comme aspirés, tous petits et impressionnés.

Ainsi la Clef du Bonheur a pu jouer, chanter, écouter et faire partager aux visiteurs, le voyage de la musique, des yeux, (des jambes aussi !) et des cœurs à travers cette peau, douce et souple.

Une fois le concert fini, et à l’extérieur de la sculpture, un guide nous a parlé plus en détail de la structure et nous a fait découvrir la propagation du son sur la toile tendue.

Merci à Anish Kapoor pour cette découverte  et à tous les autres maillons de la chaine : S.Suzuki, Helen Brunner, Marie Velu  et tous les membres de la Clef du bonheur (parents et enfants), ainsi que Belinda Welton pour  l’organisation de cet évènement.

Ce cadeau pour Thais a été aussi un cadeau pour nous tous. Bienvenue parmi nous Thais !

Article de Sandrine Benyahia

Images de Barbara Monteiro

Un vrai moment de bonheur au Château du Val ! 12 mai 2011

En remerciement pour l’aimable soutien que le Directeur de l’établissement a su réserver à La Clef du Bonheur, les élèves de Marie Velu au violon et Sandrine Benyahia au violoncelles ont offert un petit concert d’accompagnement au vernissage de l’exposition « Couleurs de ma Vie » de Alina Maria Schütte.

Marie n’ayant pu se déplacer, c’est avec émotion que nous avons écouté ses deux plus grandes élèves, Marine et Leïla prendre le relai et diriger le concert à tour de rôle. Enthousiastes, les enfants ont particulièrement bien joué et ont su partager leur musique avec joie.

Sandrine Benyahia (prof. de violoncelle)

« Tu nous as manqué Marie mais il est vrai que la Clef du Bonheur transmise aux enfants et aux parents a réussi encore cette fois à ouvrir bien des cœurs et apporter un réel Bonheur à tous. »

Bélinda Welton